2011-02-25

The Will Of Quebecers

"...La plupart des francophones qui ont exprimé leur appui à Maxime Bernier, dans les commentaires sur son blogue ou ailleurs, l'ont fait pour une raison bien précise: ils déplorent qu'eux-mêmes ou leurs enfants n'aient pu faire au moins une partie de leurs études dans une école anglaise ou bilingue, ce qui leur aurait permis de vraiment maîtriser cette langue. Même certains parmi ceux qui l'ont dénoncé concèdent que les jeunes francophones sont défavorisés parce qu'ils ne peuvent apprendre l'anglais correctement à un jeune âge, alors que les enfants anglophones peuvent aller à l'école française et devenir parfaitement bilingues.

Selon un sondage paru l'an dernier, 61% des Québécois francophones souhaiteraient avoir ce choix de la langue d'enseignement..."

"...C'est justement parce qu'ils comprennent la force d'attraction de l'anglais que les nationalistes veulent mettre des barrières à l'attrait de cette carotte. La carotte française ne pouvant concurrencer dans l'absolu avec la carotte anglaise, ils croient que la seule façon d'assurer la survie du français est de recourir au bâton."

"...Derrière le vernis de sophistication intellectuelle et culturelle qu'ils peuvent exhiber, les nationalistes linguistiques ont encore des réflexes de brutes du Paléolithique qui manient le gourdin. Recourir à la violence pour imposer la volonté de la majorité ou du plus fort à des citoyens pacifiques qui font des choix différents dans leur vie privé est un signe de barbarie. C'est cette façon de penser qui est responsable des guerres ethniques, de religion, des persécutions de toutes sortes. Ce n'est pas parce que nos nationalistes ont la décence de ne pas préconiser l'expulsion ou l'extermination physique des anglophones qu'ils sont pour autant civilisés.

"On impose nécessairement ces restrictions linguistiques par la force; si quelqu'un refuse de s'y conformer et tente de les contourner, il recevra éventuellement une amende, une poursuite, sa propriété sera saisie, il se retrouvera en prison. C'est la violence ou la menace de violence qui maintient ce système en place.

Translated:

"We impose these restrictions necessarily language by force if anyone refuses to comply and attempted to subvert it will eventually receive a fine, prosecution, his property will be seized, he will find himself in prison. C'est la violence ou la menace de violence qui maintient ce système en place. It is violence or threat of violence that keeps this system in place.

The libertarian philosophy stems entirely from the principle of non-aggression: you can not use force to defend themselves against aggression. For libertarians, use the stick to enforce its desires to others in a field such as the language is immoral.  This is not a matter of familiar history or the situation of French in Montreal. We know them or not, is immoral, full stop."

Here's the full text I've translated from French.

The language debate in Quebec is living on borrowed time. Ironically, it's actually hastening the fall of Quebec's ability to progress. It's about acquiring personal assets and knowledge now. As the author explains, 61% of Quebecers want second language instruction but our anti-democratic, archaic, anti-liberty, anti-choice, draconian, language laws desigend by romantic nationalists from a time long gone prevent this. Their whole rationale is increasingly being challenged.

Meanwhile, back at the Bat-Cave, Quebec elites send their kids to American schools.

C'est le temp de repensee nos affaires.

4 comments:

  1. You two agree? Now I can lay me down to sleep. I have seen all there is to see.

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  2. We have our moments. I think "intellectually" we have similar traits. I just tend to question the authority of the state and its role in our private lives more.

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Mysterious and anonymous comments as well as those laced with cyanide and ad hominen attacks will be deleted. Thank you for your attention, chumps.